Les bloqueurs de publicité, une fausse bonne solution
Adblock Plus, quand on l’adopte…
Adblock Plus et les bloqueurs de publicité rassemblent à des amis, des bons compagnons, pour tout utilisateur sur le net. Quand on commence à s’en servir, on ne peut plus revenir en arrière.
Ça change tout ! La navigation est agréable et les sites téléchargent plus vite. On ne se sent plus attaqués par des publicités agressives, qui clignotent dans tous les sens et qui jouent sur la peur avec des messages genre « Ton ordinateur est infecté » ou sur la naïveté « Bravo ! Vous êtes le gagnant de notre loto ! ».
On ne se sent plus « espionnés », car ça fait un peu bizarre de trouver des publicités sur des objets que nous avons consultés sur Amazon quelques heures auparavant (il s’agit de la publicité du type « Re-targeting »).
Petite chronologie sur Adblock Plus
Logotype d’Adblock Plus
Il y a quelques années j’en ai eu un ras-le-bol et j’ai fait une recherche rapide pour bloquer les publicités. Le résultat était un plugin Firefox, d’origine modeste et discrète, appelé Adblock et qui plus tard changerait son nom pour Adblock Plus.
En 2002 Henrik Aasted Sørensen, actuellement développeur indépendant basé à Copenhague, était étudiant. Il a développé Adblock pour le projet embryonnaire de Firefox appelé Phoenix. Le code fut ouvert par Sørensen et le succès a été immédiat. Le projet a pris de l’ampleur grâce à la communauté Open Source. À partir de 2006, le co-fondateur Wladimir Palant prend les reines. Il a réécrit le code pour assurer que les publicités ne soient même pas téléchargées au lieu d’être simplement cachées.
Sørensen dit ne pas avoir tiré profit du projet original Adblock. Aujourd’hui Adblock Plus appartient à la société allemande Eyeo, qui fait des millions de dollars avec sa politique de liste blanche.
Le petit méchant Adblock Plus mange le gros méchant Google
Pour une fois, Google doit céder comme lui il fait céder les autres, mais c’est quoi quelques millions de dollars pour Google ? Nous sommes face à des fausses solutions qui profitent des gros.
Le reste de créateurs de contenus et annonceurs sont dans une limbe, à leur sort, dans l’impuissance. Les solutions consisteraient à migrer vers un modèle payant de leurs modèles commerciaux ou à bloquer l’utilisation de leur site à toute navigation avec Adblock… tout en invitant poliment l’utilisateur à le désactiver. Pas évident du tout !
Les plus cyniques diront qu’ils n’ont plus qu’à changer de modèle commercial, que les publicités sont quant à elles aussi des mafias, des complices d’un système de consommation qui ne devrait pas être lié à celui de l’information. Quand on fait abstraction, je suis bien d’accord… le fait est que, à quelques exceptions près, soit c’est gratuit, soit c’est payant. Et le gratuit doit quand même être rentable. Comment ? Avec la publicité.
État de lieu sur les bloqueurs de publicité
Les discours apocalyptiques disent qu’Adblock et tous les bloqueurs de publicités ont le potentiel de détruire l’internet libre (pas plus que nos propres gouvernements je dirais, mais bon). Selon le rapport 2015 de pagefair.com, le blocage de publicité a couté 22 milliards de dollars, il y a 198 millions d’utilisateurs actifs qui bloquent la publicité, avec une augmentation du 41% dans les 12 derniers mois.
Utilisateurs actifs par mois selon le 2015 Ad Blocking Report. En France ce n’est pas encore la panique.The 2015 Ad Blocking Report – Pénétration d’utilisateurs actifs dans les derniers mois aux États Unis.
Alternatives à Adblock Plus
Il y a Adblock (nom similaire, mais ce n’est pas le même), où son auteur Michael Gundlach accepte des dons et il n’y a pas d’investisseur. Aussi, Ublock, gratuit et open source pour filtrer une partie de contenus dont la publicité. Un autre service est celui de Disconnect, qui bloque les scripts qui suivent l’utilisateur, dont la publicité. Il est plutôt lié à la vie privée sur le net et il a son modèle commercial également.
Conclusion
Le blocage de la publicité est une libération, une malédiction, et un business.
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